INTRODUCTION


L’Ayurveda, le système de médecine dominant en Inde, est pratiqué dans le sud du sous continent Indien depuis les trois derniers millénaires. Il constituait le seul système de soin médical jusqu’à l’arrivée du système allopathique au milieu du 20ème siècle. Les bénéfices de l’Ayurveda sont appréciés par 75 % du milliard d’individus peuplant le sud du sous continent et depuis récemment par des millions de personnes dans le monde.

En Inde, l’Ayurveda est utilisé depuis 4000 ans et l’on en retrouve des traces dans les Vedas, il y a 5000 ans. 250 établissements (Universités, instituts, collèges), délivrent des diplômes universitaires (BAMS), (MD Ayu),(PhD Ayu). Depuis ces cinquante dernières années, plusieurs gouvernements, plusieurs administrations ou des laboratoires pharmaceutiques privés investissent dans la recherche intensive en Ayurveda de manière plus large dans la production de spécialités pharmaceutiques traditionnelles et déclarées. Actuellement, plus de 400 000 praticiens, les Vaidya, (physiciens / médecins) de l’Ayurveda prodiguent des soins à la population indienne.

Le gouvernement indien et les gouvernements des états, ont crée sous l’administration des ministères de la santé, des corps de spécialistes pour réguler et gérer la pratique et le commerce de l’Ayurveda et d’autres systèmes de médecines indiennes.

Durant les trois dernières décennies, les systèmes de médecines indiennes et particulièrement l’Ayurveda, ont connues un engouement des pays européens. On explique cet intérêt par la philosophie unique, holistique et humaine de cette science. L’Ayurveda cherche à amener un état de santé positif autant qu’à traiter des maladies, comme des problèmes chroniques estimés incurables. Un grand nombre d’Asiatiques et d’Européens bénéficie des soins médicaux de ces grands systèmes de médecine dominants. On estime qu’ils sont environ 5 millions pour les dernières décennies.

De cet intérêt sans précédent, des milliers de praticiens ont surgit à travers toute l’Europe, souvent sous qualifiés ou sans aucune qualification. De même, de nombreuses institutions dispensant des cours d’Ayurveda, ont émergés en Europe mais ne bénéficient d’aucune reconnaissance, et n’ont pas d’infrastructures adaptées et d’instructeurs qualifiés.

Les massages de l’Ayurveda

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Les plantes et préparations Ayurvédiques : un profil classique.

Aujourd’hui, l’ayurveda attire l’attention du monde entier. Son approche holistique, sa méthode naturelle et sécuritaire, son potentiel de soin et sa perspective d’une santé totale sont reconnues dans le monde entier. En général, le public européen et américain sont des fervents supporters de cette sagesse indienne.

L’ayurveda utilise de nombreuses matières premières pour les traitements. Elles sont administrées par voie orale ou par application externe ou interne via les voies nasales, anales, et vaginales.

L’ayurveda utilise les matières naturelles, végétales, animales et minérales. Les textes classiques ayurvédiques mentionne l’utilisation de plus de 600 plantes. Le gouvernement Indien a mis au point un formulaire (Ayurvedic Formulary of India), contenant des  formules de procédés pharmaceutiques. Différentes matières premières utilisées d’origine autre que végétale sont souvent utilisés dans les préparations ayurvédiques.

a ) Produits animaliers : lait, urine, coquillage, chaire, bile, corne.

b ) Minéraux et Métaux : mercure, zinc, arsenic, étain, fer,mica, cuivre et autres pierres précieuses et semi précieuses.

Il y a plus de 5000 préparations. Il y a de nombreux livres qui sont reconnus comme des standards pharmaceutiques. Le gouvernement Indien a aussi mis au point des résumés de formules dont on trouve les détails dans l’acte Drug and cosmetic de 1940. Environ 40 textes ont été reconnus comme des standards pharmaceutiques.

Il y a différents processus de désintoxication de modification des drogues pour des actions pharmaceutiques. La plupart des plantes sont utilisées en combinaison pour que les facteurs antagonistes soient neutralisés  et que les facteurs favorables soient mis en valeur. Ainsi l’efficacité est maximale et les complications sont minimales.

Principes Alimentaires :

approche ayurvedique

L’Ayurveda, la plus ancienne des sciences de santé a survécu à travers les âges remplissant les fonctions de maintien d’un état de santé optimal, et d’aide à la population dans ces trois dimensions holistiques de santé sur les plans physique, mental et spirituel. Selon l’Ayurveda, l’alimentation  joue un  rôle important dans le maintien de la santé. Parmi les  trois Upasthabhas, l’Ahara, le Nindra, et le Bramhacha, l’alimentation a été reconnue comme un facteur essentiel au bon déroulement de la vie. Si le corps est supporté par les facteurs régulateurs de la vie, il est doté de force, a bonne allure et se développe mieux. Ils garantissent  un statut de santé optimal tout au long de la vie a condition que la personne ne gâche pas de telles munitions. Parmi tous les Upasthambhas, l’Ahara est le meilleur soutien de la vie.

Dans la science moderne, l’alimentation peut être définie comme tout ce qui est consommé par l’homme et qui est utilisé pour la formation de nouveau tissus ou la réparation de tissus détériorés, pour réguler le métabolisme et produire les composants corporels. Si nous considérons la définition de plus prés, on constate qu’il y a un lien étroit entre l’individu et son alimentation. Nous pouvons dire «  une personne est ce qu’elle mange. ». La nourriture a trois fonctions.

1 – Elle produit les matériaux nécessaires au développement et à la réparation des tissus.

2 – Elle apporte de l’énergie en continu.

3 – Elle produit les matières nécessaires à la régulation des fonctions du corps.

Bien que les bienfaits de la nourriture soient universellement acceptés, certaines méprises sont pourtant ancrées dans les esprits, comme par exemple, la croyance que la consommation de beurre clarifié augmente les lipides et le cholestérol. Cette méprise se retrouve aussi chez les fabricants de produits laitiers quand ils préparent le beurre et les huiles végétales. Lors de ces préparations, ils séparent la crème du lait par l’utilisation d’une machine qui régule le pourcentage de graisse du lait durant cette séparation. Cette crème est chauffée. Le beurre clarifié ainsi obtenu directement par le lait, ne sera pas exporté vers le Manthana Samskara et seul le Amasneha peut augmenter l’Amansha dans le corps et causer de l’Agnimandya. Les études ont montrées que c’est le beurre qui augmente les lipides dans le corps. Le même raisonnement peut être tenu en ce qui concerne les huiles végétales. D’autre part, si nous considérons les préparations traditionnelles du beurre clarifié en Inde, celle de Samskaro Hi Gunantaradhanm Ucchyate prend position dans ce sens. Premièrement on obtient du lait caillé, le résultat de l’ébullition du lait caillé donnera un beurre qui sera exposé à la chaleur. Des nouvelles propriétés se développent à chaque étape du processus et le produit final est considéré comme excellent puisque aucun Amansha n’augmente l’Agni ou le Medha et les études ont montré que la préparation n’affecte pas les lipides. Le beurre clarifié préparé de manière traditionnelle pourrait donc être inclus dans l’alimentation des gens.

Un autre exemple important dans ce contexte est la tendance à consommer des salades. Dans l’Ayurveda il est mentionné que le Shaka (Patra, Phala et Kanda etc) sont des Vishtambakaraka Pradhana Dravyas. Il est dit qu’ils détruisent l’Asthi Dhatu et polluent le Rakta. Certains Shaka ont une valeur nutritive et pour les utiliser, Acharya Charaka a relevé différents problèmes. Pour que les Shaka soient facilement digérables et nutritifs, ils doivent être bouillis dans de l’eau.  Ensuite, ils doivent être fris et assaisonnés avec du beurre clarifié et d’autres épices. Couper des légumes en petits morceaux, et les laisser à l’air peut engendrer une perte de nutriments. Les faire bouillir peut entraîner une perte de vitamines. Certaines vitamines ne sont pas perdu durant la cuisson et au contraire la cuisson peut entraîner la destruction de microorganismes dangereux. Cuire ou faire bouillir les aliments riches en amidon permet d’améliorer la protection de l’accès des enzymes et améliore leur digestion.

Puisque le principal objectif de consommer des légumes crus en salade est de maintenir la consommation de fibres, il ne faut pas oublier que consommer ces fibres cuites ne leur enlève pas leurs bienfaits. Dans certains pays, l’alimentation est accès sur la viande et il est alors nécessaire de consommer ces fibres sous la forme des légumes crus. La cuisine indienne contient quand à elle suffisamment de fibres.

Un autre exemple de méprise est concernant notre approche des légumes. Aujourd’hui la science conventionnelle appelle à considérer  les germes de soja ou les lentilles comme des sources majeurs de fibres. L’Ayurveda ne va pas dans le même sens puisqu’elle assure que leurs Viruddha Anna peuvent aggraver le Vata et le Pitta. Mais si nous ajoutons des Sneha puis des Laghuta, ces aliments deviennent plus digérables. En plus de ça, les composants non nutritifs largement présents dans les légumes, freinent l’activité des Trypsins dans les intestins et réduisent l’utilisation des protéines. Un autre composant non nutriment présent en grande quantité dans les graines est le tannin. Il se lie avec le fer et limite son absorption. L’élimination des graines de l’alimentation réduit la quantité de tannin et  augmente l’absorption de fer.

Nous avons besoin d’une grande variété de nutriments pour permettre le bon déroulement des fonctions de notre corps et pour acquérir un bon état de santé. Notre alimentation doit être équilibrée pour que les nutriments soient en bonne proportion. Les spécialistes de l’Ayurveda devraient s’efforcer de diffuser le message des aspects bénéfiques de l’alimentation ayurvedique dans notre société moderne.

Historique de l’Ayurveda

Cette science est appelée AYURVEDA. Les avantages et les inconvénients y sont décrits. Joie et malheur, qui vont de pair avec ce qui est bon ou mauvais pour la vie, dimensions profondes et la vie elle-même, y sont traités.

Charaka Samhita, sustrastana, chap. 1, verset 41

La curiosité de l’être humain qui explore sans cesse les mystères de la vie est le pivot de toutes les inventions biologiques. Les lois de la nature sont la base de l’AYURVEDA. La philosophie de l’AYURVEDA considère que l’être humain n’est rien d’autre que la réplique miniature de l’univers. L’interaction et l’échange entre l’univers et l’individu s’inscrivent dans un processus naturel. Nous observons ce processus quand nous consommons l’oxygène, l’eau et la nourriture que nous offre la nature. Cette interaction nous permet de rester en bonne santé et d’être heureux.


Que signifie Ayurveda ?


Le mot AYURVEDA est constitué de deux termes de base : AYU et VEDA.
AYU signifie vie et VEDA signifie connaissance, science.
Le terme AYURVEDA signifie donc la science de la vie. Cela clarifie en quoi l’AYURVEDA n’est pas seulement un système de médecine mais traite de tous les aspects de la vie.

Il y a 4 dimensions de AYU (vie) :

HITAYA : une vie socialement épanouie ou une vie socialement utile.
AHITAYU : une vie dont l’aspect social est inexistant ou négatif.
SUKHAYU : une vie remplie de plaisir ou une vie saine et heureuse.
DUKHAYU : une vie sans plaisir ou une vie de souffrance.

L’origine de l’AYURVEDA

L’AYURVEDA est l’un des plus anciens systèmes de médecine au monde. Les VEDAS, les plus anciens écrits sur la sagesse humaine et les civilisations sont la source de l’AYURVEDA. Durant l’ère pré-bouddhiste, l’AYURVEDA était considéré comme une science très développée. Des preuves historiques ont montré que cette science n’était pas limitée à l’Inde. Elle s’est répandue dans beaucoup d’autres pays qui, plus tard, l’ont modifié en fonction de leurs besoins et des conditions environnementales. L’AYURVEDA ainsi modifié devint alors le système de médecine principale de ces pays. L’AYURVEDA est à l’origine de beaucoup d’autres systèmes de médecine dans le monde. En raison de ces très anciennes origines, certains spécialistes considèrent que cette science est éternelle. Elle est aussi ancienne que l’être humain.

L’AYURVEDA est le résultat de son expérience à travers les générations. Des concepts ont été ajoutés ou modifiés en fonctions des besoins. Il possède sa propre philosophie et ses propres fondements. Son approche est holistique et totale.

La connaissance de l’AYURVEDA est passée par des centaines de textes anciens dont certains sont mentionnés ci-dessous:

CHARAKA SAMHITA
Il s’agit du tout premier traité médical et compte 120 chapitres. Le texte est divisé en groupe de chapitres:

SUSTRASTHANA les fondamentaux 30 chapitres.
NIDANASTHANA diagnostics et maladies 8 chapitres.
VIMANASTHANA dimension de toutes sortes de choses 8 chapitres
SHARIRASTHANA âme, corps, esprit 8 chapitres.
INDRIASTHANA signes et symptômes de mort imminente 12 chapitres.
CHIKITSASTHANA traitement des maladies 300 chapitres.
KALPASTHANA procédé de traitement de panchakarma 12 chapitres.
SIDISTHANA administration du traitement de panchakarma 12 chapitres.

SUSHRUTA SAMITHA
C’est le livre source du traitement chirurgical, bien que d’autres exemplaires d’autres spécialités existent. Il compte 120 chapitres et se divisent également en groupes de chapitre.

SUSTRASTHANA – (46 chapitres)Traite des doctrines de base, des instruments et des procédés chirurgicaux, des thérapies, des méthodes d’entraînement, des obligations du chirurgien, de l’évolution, des propriétés des aliments, de la classification des maladies et des caractéristiques des drogues.
NIDANASTHANA – (16 chapitres)Traite des pathologies comme la fistule, les problèmes de peau, les gonflements abdominaux, les problèmes gynécologiques, le mal de dents.
SARIRASTHANA – ( 10 chapitres )Décrit l’origine cosmique de la vie, l’embryon et l’anatomie en soulignant les organes qui ont une importance chirurgicale particulière, le système vasculaire et la circulation des fluides, le soin à apporté à la mère qui attend un enfant et au nouveau né.
CIKITSASTHANA – ( 40 chapitres )Traite des traitements des maladies chirurgicales, du rajeunissement, des thérapies émétiques, de purge, de lavement, inhalation, le traitement nasal, la gargarisation.
KALPASTHANA – ( 8 chapitres)Traite principalement de la toxicologie (AGADATANTRA). Il décrit l’empoisonnement par les aliments ou les solutions buvables, les légumes et minéraux, mais aussi les poisons d’origine animale, le venin par les morsures de serpent, la rage, le poison de certains insectes. Il décrit aussi le traitement de ces empoisonnements.
UTTARATANTRA – (66 chapitres)Il s’agit de la plus importante partie du SUSHRUTA SAMHITA. Il est dit qu’elle a été ajoutée au texte original par le rédacteur NAGARJUNA. Il traite de l’œil et des maladies oculaires, des maladies de l’appareil auditif et respiratoire, des rhumes chroniques, des maladies cérébrales, des maladies des organes génitaux féminins, différentes sortes de fièvres, des tumeurs malignes, des maladies cardiaques, de la jaunisse, des hémorragies, des crises d’épilepsie, du hoquet, de l’asthme, de la folie ou encore des règles d’hygiène.

ASHTANGA SAMGRAHA et ASHTANGA HRIDAYA.
Au 2ème siècle après J.C., VAGBATHA PERE fit une tentative pour concilier les textes de CHARAKA et de SUSHRUTA dans L’ASHTANGA SAMGRAHA. Plus tard, VAGBATHA FILS écrivit le ASHTANGA HRIDAYA SAMITHA , qui est une présentation lucide de l’AYURVEDA et qui prend en compte les techniques chirurgicales de SUSHRUTA.

KASHYAPA SAMHITA
Le schéma de ce texte est comparable à celui du CHARAKA SAMHITA. Il traite principalement de la profession de sage femme, de la gynécologie et des maladies infantiles.

BHAVA PRAKASH
Ce livre contient une description des différentes plantes, des spécialités de l’AYURVEDA ainsi que cinq méthodes de désintoxication.

MADHAVA NIDAN.
Il traite des diagnostics des maladies. Au 8ème siècle après J.C, MADHAV écrivit son NIDANA qui apparut très vite en position de force. Dans les 79 chapitres de ce livre, il liste les maladies en fonctions de leurs causes, de leurs symptômes et des complications.

SHARANGDHARA SAMHITA.
Il traite de nombreux sujets parmi lesquels on retrouve le concept de la santé, l’alimentation, la médecine et les diagnostics. Ce livre fut écrit par ACHARYA SHARANGDARA au 16ème siècle après J.C. Il se divise en 3 parties, PURVA KHANDA, MADHYAMA KHANDA, et PASCHAT KHANDA. Il contient un grand nombre de connaissances spécifiques relatives à la médecine AYURVEDIQUE.

ASTHANGA AYURVEDA

  1. Kaya Chikitsa: Médecine générale
  2. Shalya Tantra: chirurgie ayurvédique
  3. Shalakya Tantra:  traité ayurvédique sur les maladies de l’oeil, de l’oreille, du nez, de la gorge et de la tête.
  4. Kaumarbhritya / Bala Roga: pédiatrie
  5. Agada Tantra: Toxicologie ayurvédique
  6. Bhuta Vidya: psychiatrie ayurvédique
  7. Rasanana Tantra: thérapie de rajeunissement
  8. Vajikarana: Aphrodisiaque

Les principes de base de l’Ayurveda.


Pour comprendre la philosophie ayurvédique, il est fondamental de comprendre ses principes de base. Ils sont la colonne vertébrale de l’Ayurveda. L’approche ayurvédique de l’état de santé repose sur les applications de ces principes de base.

Les concepts de base sont :

Pancha Mahabhuta (les 5 éléments de base)
Doshas (éléments biologiques)
Dhatus (tissus de base)
Mala (déchets )
Agni (feu biologique)
dans les bases de l’Ayurveda, nous parlerons des dosha, ou constitutions physiques et mentales.

Les Doshas

Le corps entier est en fait la demeure des trois doshas (vata, pitta, kapha), c’est pourquoi ces trois doshas conduisent à de bons ou mauvais résultats en fonction de l’état normal ou anormal dans lequel ils se trouvent. Quand ils sont dans un état normal, ils conduisent à de bons résultats comme la croissance, la force, le teint, la joie etc…Lorsqu’ils se trouvent dans un mauvais état, ils causent différents types de maladie.

L’application biologique des Panchamahabhutas se reflète sous la forme des Tridosha. Ici tri veut dire trois et Dosha correspond à une humeur au sens biologique. Le mot Tridosha indique donc les trois humeurs, Vata, Pitta et Kapha. Elles sont appelées Dosha car elles ont tendance à se vicier elles mêmes et à se contaminer entre elles. Cette double tendance est la cause de la santé ou des maladies. L’équilibre d’un Dosha signifie la santé et son déséquilibre provoque la maladie.

Tous les Doshas ont une localisation et une fonction définie dans le corps. Chaque Dosha, Vata, Pitta, Kapha a 5 sous types, qui occupent une place et une fonction définie à l’intérieur même de ce Dosha. Tous les Doshas ont donc 5 sous types.

Les constitutions Panchabhautic des Doshas ont un modèle bien défini.

Akasha + Vayu = Vata

Teja + Jala = Pitta

Jala + Prithvi = Kapha

Les facteurs courants de déséquilibre des doshas

Les facteurs responsables du déséquilibre des statuts des Doshas :

Dans notre vie de tous les jours, si nous nous écartons d’un modèle de vie naturel, nous nous exposons à souffrir d’un état déséquilibré des doshas, ce qui provoque des maladies.

Ama, l’ennemi de la santé

Il arrive fréquemment que nous mangions quelque chose une ou deux heures avant ou après le repas principal. Beaucoup de gens mangent fréquemment. Ils s’exposent alors à de nombreux problèmes de santé comme la diarrhée, la fièvre, l’anémie, la polyarthrite, les ulcères, des intestins fragiles, le diabète, etc…

Vous seriez surpris d’apprendre combien de fois cette prise de nourriture fréquente conduit à des situations tragiques. L’Ayurveda en a trouvé la raison. Certains aliments sont incompatibles avec d’autres. Quand ils sont consommés ensemble, ils peuvent conduire à la production d’Ama. L’Agni est nécessaire pour brûler la nourriture indigeste, mais il est incompétent pour digérer des aliments incompatibles qui sont consommés ensemble. Le résultat est la production d’Ama. Le mot Ama signifie aliments crus ou pas mûrs. Les particules de l’Ama sont absorbées et provoquent des problèmes dans le corps.